Certaines plaques photographiques représentent des observations astronomiques qui ont toujours une valeur scientifique : leur numérisation, une nouvelle réduction, et une nouvelle analyse apportent des informations originales et de haute précision pour la recherche scientifique.
D'autres plaques ont un intérêt plus spécifiquement patrimonial : plaques rares ou plaques représentant des sujets autres que des zones du ciel. Des instruments aujourd'hui disparus ont été photographiés sur plaques de verre. Nombre de ces plaques méritent d'être numérisées et mises à disposition du public. En complément d'une numérisation dans le cadre d'une politique documentaire et patrimoniale, une numérisation de haute définition peut révéler des détails alors passés inaperçus sur les tirages effectués à l'époque.
À titre d'exemple, une première description des plaques et tirages patrimoniaux de l'observatoire de Paris est disponible sur la bibliothèque numérique de l'Observatoire.
 |
 |
|||
| Éclipse solaire du 30 août 1905, mission Andoyer, crédits Bibliothèque de l'observatoire de Paris. | Oculaire du grand équatorial coudé de l'observatoire de Paris par Gaetan Blum (présumé), crédits Bibliothèque de l'observatoire de Paris. |