[Lettre à M. Curie]
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[Lettre à M. Curie]
Attribution
A propos du contenu
Titre
[Lettre à M. Curie]
Créateur
[Inconnu]
Contributeur
Curie, Marie (1867-1934) (1867-1934)
Date
1920-06-29
Type
Document dactylographié
Format
Feuillets libres, 21,5 x 34,3 cm
Langue
fre
Description
Lettre dactylographiée, probablement adressée à Marie Curie, accompagnée d'une page intitulée Liste des membres du Comité scientifique de l'Institut international de Physique Solvay Avril 1920 et du procès-verbal de la réunion du Comité scientifique du 30 mars 1920. Au papier carbone. Perforée.
Sujet
Physique
Administration
Organisation
Compte-rendu
Institut Solvay
Couverture spatiale
Europe
Couverture temporelle
1901-2000
Relation
Est une partie de
Fonds Paul Langevin
Source
École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris. Bibliothèque
L11/06
Droits
Domaine public
Détenteurs des droits / Numérisation
École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris
Université PSL
Identifiant
ark:/18469/1v80
Coverage
20e siècle, Europe
content
Liste des membres du Comité scientifique de l ’Institut International de Physique Solvay Avril 1920. E. van Aubel, Professor an der Universität, Gand, Belgique Professor W. H. Bragg, University College, Gower Street, London W . C . 1 Mme P. Curie, Q,uai de Bethune 36 , Paris 5 6 M. Brillouin, Prof, au Collège de Prance, Boulevard de Port- ftoyal 31 , Paris 13 * V I H. Kamerlingh Onnes, professeur a 1’Université de Leiden Hollande. * j A. Righi, professeur a l’Universite de Bologne, Italie Sir E. Hutherford, Hewnham Cottage, queen’s Road, Cambridge, England Professor H, A. Lorentz, Zijlweg 76 , Haarlem, Holland Professor Er. Martin Knudsen, K0benhavn Commission administrative: E. Tassel, professeur honoraire a l’Universite Libre de Bruxelles P. Heger, professeur honoraire à l’Universite Libre de Bruxelles J. S» Verschaffelt, professeur de Physique a l ’Universite Libre de Bruxelles. Lh |o6 le 29 juin 1920 E. van Aubel W.ÎT. Bragg Mme. P. Curie M. Brillduin H. Kamerlingh Onnes A. Righi E. Rutherford H. A, Lorentz Madame , A la demande de M. le professeur H. A. L o r e n t z je vous envoie ci-inclus le procès-verbal de la réunion du Co- itoiité Scientifique le 30 ©t 31 mars 1920 à Bruxelles. Veuillez agréer, Madame, 1*expression de mes sentiments les plus distingués EP& L )4>lob Institut international de physique Solvay Réeunion du Comité Scientifique Séance du mardi 30 mars 1920. La séance est ouverte à 2: 15 de l’après-midi. Sont présents*. Mme Curie, MM. van Aubel, Brillouin, Kamerlingh Onnes, Lorentz et Rutherford. MM. Bragg, Knudsen et Righi se sont excusés. __ MM. Tasset et Veïschaffelt, membres de la Commission administra- _ tive, assistent à la séance; le troisième membre de la C.A., M. Heger, retenu par.suite de maladie s’est excusé de ne pouvoir y assister. M. Lorentz occupe le- fauteuil de la présidence; en remplacement de M. Knudsen absent, M. Verschaff.elt fait fonction de secrétaire. Le président, M. Lorentz. prononce une petite allo cution pour rappeler le but des réunions avant la guerre; il fait ressortir leur utilité et leurs résultats. Il rend hommage aux intentions généreuses de M. Solvay. qui contenue à poursuivre son idéal de solidarité entre les peuples, bien qué^cette solidarité soit encore illusoire dans les circonstances actuelles. Aussi, la fi.A. ayant pensé qu’il convenait de reprendre la tâche de l ’Insti tut international, mais provisoirement dans des limites plus re streintes, le C.S. a cru bien faire en répondant à son appel. M. Lorentz propose d ’envoyer à M. Solvay une dépêche pour lui présenter les hommages respectueux du C.S. Il adresse ensuite ses compliments aux deux membres de la C.A. qui ont répon du à l ’invitation du C.S. et regrette l ’absence de M. Heger. M. Tfissel répond au nom des deux membres présents. M. Lorentz donne lecture des lettres par lesquelles MM. Bragg. Righi et Knudsen expriment leurs regrets de ne pas pou voir assister à cette réunion du C.S. Bragg était en ce moment trop occupé par son enseignement; M. Righi était retenu par ses - fonctions de sénateur; M. Knudsen a été empêché de venit par les difficultés du voyage à tre.vers l ’Allemagne. 2 H. Lorentz rappelle que peu de temps avant la guerre le C.S. avait voté des subsides; ces subsides avaient été déli- vré^sauff deux, dont la somme devait encore être fixée. Or, l ’un des deux, celui de li. Julius, a été payé pendant la guerre, en 1918 ; l’autre, celui accordé à M. Püchtbauer. n ’a pas été délivré. II, Lorentz parle ensuite de la révision des statuts de l ’Institut, qui eut lieu en mai 1919» Cette révision a porté prin cipalement sur trois points; 1*. Il a été décidé que les rapports des Conseils de Physique seraient publiés officiellement en une seule langue: la langue française. En sonséquence, les rapports anjâ^ij et allemands de la dernière réunion du Conseil, en octobre 1913» ont été traduits en français par M» Verschaffelt• cette édition française est en ce moment à l ’impression chez Gauthier-Villars. 2°, La. situation dans laquelle se trouvait le C.S, pendant la guerre étant devenue irrégulière, - le comité aurait dû etre par tiellement renouvelé dans l ’intervalle -, tout le C.S. a démission né et un nouveau comité a été nommé par la C.S., d'accord avec le président du C.S., qui a accepté de rester en fonction, sur les in stances de la C.A. 3*. Par suite de la fondation d ’un institut international de chimie, le domaine d ’activité de l ’institut de physique a été ré duit par la suppression de tout ce qui se rattache à la chimie. Ce changement a entraîné aussi le remplacement, au sein du C.S., de K, Goldschmidt. chimiste, par M, van Aubel, représentant de la phy sique belge. M. van Aubel remercie. M. Lorentz parle ensuite des subsides à accorder par le C.S. pour des recherches faites à l’étranger. Il rend compte d ’une visite que lui a faite récemment P. Tassel. pour lui expos'er l ’impossibilité dans laquelle se trouve l ’Institut de distribuer ces subsides comme par le passé, à cause de la dépréciation de la valeur de l ’argent et de l ’augmentation énorme du prix des instru ments; dans ces conditions les sommes accordées avant la guerre ne Lu constitueraient plus que des subventions dérisoires. Pour ne pas perdre, cependant, de vue ce but, qui était une des raisons de la fondation de l ’Institut, H. Lorentz. d'accord avec M. Tassel. pro pose de ne plus accorder de subsides que dans des cas exception nels et de laisser £ ’amasser les revenus des sommes non utilisées, de façon à constituer une réserve, qui éventuellement pourrait être consacrée intégralement au subventionnement de recherches d ’nne importance capitale. \ F. Kcmerlingh Onnes propose de permettre que toutes les ressources soient dépensées en Belgique et de fusionner dans ce but les alinéas 1 et 3 de l'article 17 des nouveaux statuts. M. Tassel est d ’avis qu’on ne doit pas abandonner entièrement l ’idée de subsidier des recherches étrangères. M. Lorentz appuie la ma nière de voir de M. Tassel. qui est conforme aux idées de M. Solvay de sorte que l ’article 17 , tel qu’il est formulé dans les nouveaux statuts, est adopté. M. Lorentz dit que la même dépréciation de la valeur de l'argent fait que le C.S. doit faire aussi des économies sur les Conseils de physique, qui d ’après les statuts se réunissent pério diquement. Alors que jusqu’ici le nombre des participants à ces conseils éÿait indéterminé, les moyens dont dispose l ’Institut l ’obligent à limiter ce nombre, et d ’accord avec M, Tassel M. Lo rentz propose de fixer ce nombre à vingt-cinq au maximum. Ce nombre est accepté par les membres présents, qui sont d ’ailleurs d ’avis qu’une restriction du nombre des partici pants est avantageuse pour le succès de ces petits congrès scienti fiques. Ces dispositions rendent nécessaire une nouvelle révi sion des statuts, révisés en mai 1919 ; un exemplaire déjà modifié dans le sens indiqué est mis entre les mains des membres du C.S. M. Lorentz fait alors remarquer que, puisque l ’octroi de subsides pour des recherches à l’étranger est devenu un objet moins important de l ’activité du C.S., la tâche principale de ce comité sera dorénavant l ’organisation de Conseils de Physique. ’■!. - 3 - ^ l'/o 6 Lorentz pose la question préalable de savoir si à ce point de vue l ’activité du C.S. est justifiée et si ces Conseils de physique ont une utilité réelle. A son avis ils l ’ont; ils constituent, pour les participants à ces conseils, un encouragement dans leurs re cherches et les poussent à des recherches nouvelles. Il cite comme exemple l’article de Henri Poincaré sur les quanta, écrit après la réunion du premier conseil de physique. M. Rutherford, invité à donner son avis, pense que les congrès internationaux ordinaires sont trop grands pour être vraiment fructueux et que c’est dans les congrès où le nombre de participants est petit qu’on fait de la bonne besogne. C ’est pour delà que les congrès organisés par M. Solvay. uniques en leur genre^ sont éminemment utiles et M. Rutherford rappelle que la 1ère réu nion surtout, où le nombre de participants était pl|ts petit que dans la 2e, eut d'excellents résultats. Il aimerait voir la Suède, la Norvège, le Danemark, la Suisse et les Etats-Unis représentés dans la prochaine réunion. Mme Curie et les autres membres du comité appuient la manière de voir de 7!M. Lorentz et Rutherford; tous dont d ’avis que les réunions doivent être continuées. M. Brillouin désire que les conseils de physique ne soient constitués que par des savants ayant travaillé ou réfléchi à un même sujet, qu’on prenne donc les spécialistes dans chaque question, quitte à choisir ces questions de façon k établir un roulement. M* Kanerlingh Onnes ayant émis l’avis qu’on ne doit pas songer exclusivement aux spécialistes du moment, mais qu’il serait bon d ’intéresser à certaines questions des savants éminents qui ne s’en sont pas encore occupés et qui pourraient cependant aider à les résoudre, M. Brillouin dit qu’il ne s’y oppose pas, mais qu’il demande simplement que le choix des participants aux réunions soit guidé par des considérations d ’ordre scientifique et non d ’ordre honorifique. M. Lorentz dit qu’il est heureux d ’avoir fait ce petit interrogation, qui lui a donné la certitude de suivre une bonne voie. Il y aura donc des Conseils de Physique. Mais à quels inter- ESPr# - 5 - valles de temps? c’est-à- dire quelle sera l’unité de temps sur la quelle seront basés les changements périodiques dans le C.S., changements qui, d ’après les statuts, sont liés aux dates des Con seils, M. Lorentz pense que les réunions ne peuvent pas se faire dans des délais plus courts que 3 ans. Les membres du C.S. sont du même avis. M, Tassel fait d ’ailleurs remarquer que les ressources de l ’institut ne permet traient pas des réunions plus fréquentes. M. jSrillouin ayant de mandé ce qu’on derait, si une découverte inattendue et particu lièrement importante rendait désirable une réunion du Conseil à bref délai, M. Tassel répond que dans ces circonstances on pourrait prendre des mesures spéciales pour avancer les réunions, quitte à allonger l ’intervalle précédent la réunion suivante. M, Tassel propose de ne pas introduire le délai fixe de 3 ans dans les statuts, mais de laisser le texte existant, qui permet une grande élasticité dans la fixation des dates des réu nions et laisse le président libre de convoquer le C.S» quand il le juge nécessaire. M, Lorentz». la périodicité de trois années en moyenne est donc acceptée en principe sans être inscrite dans les statuts, La première réunion ne peut pas encore se faire cette année, mais il est désirable qu'elle ait lieu l'année prochaine. A quelle date? Après une courte discussion, la date de l ’arrivée à Bruxelles des participants au Conseil est fixée au jeudi 31 mars 1921. M, Lorentz.après avoir posé la question de savoir quels seront les sujets à traiter dans cette réunion du Conseil, rappelle que dans leurs lettres MM. Righi et Bragg ont exprimé un avis à ce sujet. M. Righi voudrait voir discuter les bases ex périmentales de la théorie de la relativité et désirerait qu’on invitât M. Levi-Gività. M. Bragg. au contraire, n ’est pas favo rable à une discussion du problème de la relativité, mais voudrait voir mettre à l ’ordre du jour la structure des molécules, des a- tomes et du noyau atomique, ainsi que l ’origine du magnétisme. Il désirerait voir inviter des représentants des Etats-Unis, qui ont £ S P § ÿi L wjok tant fait au point de vue expérimental pour élucider ces questions. Mme Curie est d ’avis que le problème de la relativité peut attendre, qu’il ne soulève aucune question dont la solution est pressante et que la discussion porterait uniquement sur des questions de sentiment, de facilité plus ou moins grande de con ception. Dans la théorie moléculaire, au contraire, il y a à dis cuter des questions conduisant à un travail immédiat; dans la question de l'application des quanta, en particulier, il y a à combler un gouffre entre la théorie et la logique. M. Dorentz aussi est d'avis que la discussion sur le problème de la relativité ne s’impose pas. La seule question à discuter dans la théorie de la relativité et de la gravitation est celle du déplacement des raies spectrales; mais cette question a le temps d ’attendre. Mme Curie et M# Brillouin sont d ’avis que les discus sions sur la relativité seraient longues et confuses et insistent sur la nécessité de l ’examen des théories moléculaires. M 0 Kamerlingh Onnes aussi pense que le problème de la relativité est trop abstrait pour être traité dans une réunion du Conseil de Physique. Il propose de prendre le magnétisme comme centre des discussions; cela aurait en même temps l ’avantage qu’on ne serait pas obligé d ’inviter des représentants de l ’Allemagne, où l ’on s’est moins occupé de cette gestion, alors qu’une pareille invitation serait scientifiquement nécessaire dans la discussion des autres question, bien que pratiquement impossible pour le mo ment. M. Kutherford dit qu’il serait désirable de choisir des sujets intéressant à la fois des physiciens expérimentateurs et des physiciens mathématiciens; les deux groupes pourraient alors s’entr’aider. Il serait possible de combiner quelques questions. Dans le rayonnement il y aurait à combler l’abîme entre les radia tions à grande et â petite longueurs d ’onde,qui semblent suivre des lois différents. Il y a ensuite les électrons; peuvent-ils ex pliquer le magnétisme. Puis viennent les applications diverses de la théorie des électrons et le rôle que les électrons jouent dans le rayonnement. ESP@< L 11/06 - 6 - - 7 - Mm® Curie pense Que cela ferait un ensemble très co hérent. :I. Brillouin dit qu’il faudrait se limiter dans le détail de façon à ne pas faire double-emploi avec de précédentes réunions. M. Lorentz; Les électrons formeraient donc le centre de la discussion. Pourquoi tantôt rayonnent-ils, tantôt ne rayon nent-ils pas? Comment interviennent-ils dans le magnétisme; pour quoi y-a-t-il antagonisme entre les résultats de Beck et Einstein - de Haas? Puis il y a les électrons dans les métaux (Tolman). puis Barnett. le magnétisme par rotation; puis les électrons dans les atomes; pourquoi ne peuvent-ils pas se mouvoir que d ’une seule ma nière. Mais on ne parlerait pas des spectres compliqués, ni des di vers modèles d ’atomes. Il y a aussi les recherches de Richardson, les courants thermo-ioniques. Mme Curie pense que la bibliographie relative aux cou rants thermo-ioniques est trop étendue et que cette question n ’est pas très passionnante. M. Lorentz propose alors quelques noms; la liste qu’il donne est complétée peu à peu par les autres membres du^C.S. Cette liste servira au choixNdéfinitif des participants à la prochaine réunion, choix qui sera arrêté dans la 2 ’ séance, qui aurait lieu le lendemain matin à 10 heures. La séance est levée à 5 heures. Séance du mercredi 31 mars 1920. La séance est ouverte à 10 heures matin. A part M. Tassel, les mêmes personnes y assistèrent. M. Lorentz annonce que Mme Curie et M. Rutherford se sont occupés d ’élaborer un programme. Le titre serait; électrons - atomes - radiations. Le sujet serait réparti en 4 chapitres; il y \ aurait donc 4 rapports, dont la discussion prendrait peut-être 5 séances, et on réserverait un jour pour une discussion finale. On se met d ’accord sur la division suivante; Rapport 1 ; théorie classique des électrons; son application à la théorie du rayonnement; émission et absorption; ESP@* L ujoé portée et limite® de la théorie. Rapport 2a: t Rapport 21° : Rapport 3: Rapport 4a : Rapport 4 -h. structure de l'atome; charge et constitution du noyau, isotopes. intervention de la théorie des quanta; relation d 'Einstein. théorie de Bohr des très; méthodes pour arriver à la connaissance de l'arrangement des électrons dans l ’atome. les électrons et le magnétisme; effets gyroscopiques tentatives d'explication du para- et du diamagné tisme; magnétisme aux très basses températures.* M. Lorentz dit que l'idée générale serait de se limi ter aux principes et de ne pas se perdre dans les détails. Mme Curie insiste sur ce que les rapports soient brefs. M. Kamerlingh Onnes pense que les rédacteurs des rapports devront se mettre en rapport avec le président, qui uniformisera le tout comme rédac teur général. M. Lorentz assure qu'il donnera des renseignements aux rapporteurs indiqués et qu'il leurs demandera de fournir leurs rapports quelques temps â l'avance. M. Kanerlingh Onnes dit que les rapports devront mettre en lumière chaque question et les difficultés qu’elle présente. M. Rutherford pense que chaque rap port devrait p<brc«oir ^tre lu en 1 heure. I. Brillouin dit que chaque rapport doit nettement séoarer l'acquis et le douteux. Mme Curie propose qu'après la lecture de chaque rap port on accorde un temps déterminé à la discussion, qu'on laisse ensuite quelque temps pour la réflexion, puis qu'on reprenne la discussion pour résumer l'idée que le Conseil s’est faite de la question et en tirer des conclusions. M* Lorentz propose de répartir la journée en 2 séances, la seconde étant la plus courte. On passe ensuite au choix des rapporteurs; auprès un échange de vues sur les noms les plus indi qués on s'arrête au choix suivant: JESPB* - 9 - Rapport 1; reapporteur Lorentz 2 a Rutherford 2b : de Broglie 3: Bohr 4a: Einstein ou tien Richardson ou de Haas 4b.* • Rainerlingh < Onnes ou Langevin On décide de ne pas indiquer de suppléants. M. Lorentz se charge de s’adresser aux rapporteurs en léans du mois. On arrete ensuite la liste suivante des participants au prochain Conseil, classés par pays. » Grande Bretagne France Scandinavie Hollande Rutherford lime Curie Bohr Kamerlingh Onnes W.H. Bragg Brillouin Knud s en Lorentz Richardson Langevin Vegard W.J. de Haas ou J eans de Broglie Si egbahn Z e eman J.J. Thomson Perrin Ehrenfest Barkla . Weiss Larmer Itali e Belgique Suisse Amérique Righi van Autel Einstein Millikan On y ajoute en réserve les noms suivants*. Vegard ou Siegbahn, Mc Lennan, Fabry, Cotton, Keesom, Léon Bril louin, Barnett, W.L. Bragg, Hagaoka, Henriot. M. Lorentz rappelle que M. Solvay a le droit d'indiquer deux personnes pouvant assister aux réunions; elle*ne doivent pas compter parmi les participants. Il propose d ’accorder aussij-èe droit de participation aux réunions à M. Verschaffelt; cette pro position est adoptée; M. Verschaffelt. remercie. M. Kamerlingh Onnes demande ce qu’on ferait dans le cas où un savant étranger, venant de loin, était de passage en Europe à l’époque de la réunion du Conseil de physique. L'assemblée décide' qu’on pourrait l ’inviter simplement à participer à la réunion d ’une façon non-officielle. ; E S P gà L11I06 ' La séance est levée à 12 heures
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Curie, Marie (1867-1934) (1867-1934)
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1920-06-29
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Document dactylographié
Format
Feuillets libres, 21,5 x 34,3 cm
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Lettre dactylographiée, probablement adressée à Marie Curie, accompagnée d'une page intitulée Liste des membres du Comité scientifique de l'Institut international de Physique Solvay Avril 1920 et du procès-verbal de la réunion du Comité scientifique du 30 mars 1920. Au papier carbone. Perforée.
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Physique
Administration
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1901-2000
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20e siècle, Europe
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Liste des membres du Comité scientifique de l ’Institut International de Physique Solvay Avril 1920. E. van Aubel, Professor an der Universität, Gand, Belgique Professor W. H. Bragg, University College, Gower Street, London W . C . 1 Mme P. Curie, Q,uai de Bethune 36 , Paris 5 6 M. Brillouin, Prof, au Collège de Prance, Boulevard de Port- ftoyal 31 , Paris 13 * V I H. Kamerlingh Onnes, professeur a 1’Université de Leiden Hollande. * j A. Righi, professeur a l’Universite de Bologne, Italie Sir E. Hutherford, Hewnham Cottage, queen’s Road, Cambridge, England Professor H, A. Lorentz, Zijlweg 76 , Haarlem, Holland Professor Er. Martin Knudsen, K0benhavn Commission administrative: E. Tassel, professeur honoraire a l’Universite Libre de Bruxelles P. Heger, professeur honoraire à l’Universite Libre de Bruxelles J. S» Verschaffelt, professeur de Physique a l ’Universite Libre de Bruxelles. Lh |o6 le 29 juin 1920 E. van Aubel W.ÎT. Bragg Mme. P. Curie M. Brillduin H. Kamerlingh Onnes A. Righi E. Rutherford H. A, Lorentz Madame , A la demande de M. le professeur H. A. L o r e n t z je vous envoie ci-inclus le procès-verbal de la réunion du Co- itoiité Scientifique le 30 ©t 31 mars 1920 à Bruxelles. Veuillez agréer, Madame, 1*expression de mes sentiments les plus distingués EP& L )4>lob Institut international de physique Solvay Réeunion du Comité Scientifique Séance du mardi 30 mars 1920. La séance est ouverte à 2: 15 de l’après-midi. Sont présents*. Mme Curie, MM. van Aubel, Brillouin, Kamerlingh Onnes, Lorentz et Rutherford. MM. Bragg, Knudsen et Righi se sont excusés. __ MM. Tasset et Veïschaffelt, membres de la Commission administra- _ tive, assistent à la séance; le troisième membre de la C.A., M. Heger, retenu par.suite de maladie s’est excusé de ne pouvoir y assister. M. Lorentz occupe le- fauteuil de la présidence; en remplacement de M. Knudsen absent, M. Verschaff.elt fait fonction de secrétaire. Le président, M. Lorentz. prononce une petite allo cution pour rappeler le but des réunions avant la guerre; il fait ressortir leur utilité et leurs résultats. Il rend hommage aux intentions généreuses de M. Solvay. qui contenue à poursuivre son idéal de solidarité entre les peuples, bien qué^cette solidarité soit encore illusoire dans les circonstances actuelles. Aussi, la fi.A. ayant pensé qu’il convenait de reprendre la tâche de l ’Insti tut international, mais provisoirement dans des limites plus re streintes, le C.S. a cru bien faire en répondant à son appel. M. Lorentz propose d ’envoyer à M. Solvay une dépêche pour lui présenter les hommages respectueux du C.S. Il adresse ensuite ses compliments aux deux membres de la C.A. qui ont répon du à l ’invitation du C.S. et regrette l ’absence de M. Heger. M. Tfissel répond au nom des deux membres présents. M. Lorentz donne lecture des lettres par lesquelles MM. Bragg. Righi et Knudsen expriment leurs regrets de ne pas pou voir assister à cette réunion du C.S. Bragg était en ce moment trop occupé par son enseignement; M. Righi était retenu par ses - fonctions de sénateur; M. Knudsen a été empêché de venit par les difficultés du voyage à tre.vers l ’Allemagne. 2 H. Lorentz rappelle que peu de temps avant la guerre le C.S. avait voté des subsides; ces subsides avaient été déli- vré^sauff deux, dont la somme devait encore être fixée. Or, l ’un des deux, celui de li. Julius, a été payé pendant la guerre, en 1918 ; l’autre, celui accordé à M. Püchtbauer. n ’a pas été délivré. II, Lorentz parle ensuite de la révision des statuts de l ’Institut, qui eut lieu en mai 1919» Cette révision a porté prin cipalement sur trois points; 1*. Il a été décidé que les rapports des Conseils de Physique seraient publiés officiellement en une seule langue: la langue française. En sonséquence, les rapports anjâ^ij et allemands de la dernière réunion du Conseil, en octobre 1913» ont été traduits en français par M» Verschaffelt• cette édition française est en ce moment à l ’impression chez Gauthier-Villars. 2°, La. situation dans laquelle se trouvait le C.S, pendant la guerre étant devenue irrégulière, - le comité aurait dû etre par tiellement renouvelé dans l ’intervalle -, tout le C.S. a démission né et un nouveau comité a été nommé par la C.S., d'accord avec le président du C.S., qui a accepté de rester en fonction, sur les in stances de la C.A. 3*. Par suite de la fondation d ’un institut international de chimie, le domaine d ’activité de l ’institut de physique a été ré duit par la suppression de tout ce qui se rattache à la chimie. Ce changement a entraîné aussi le remplacement, au sein du C.S., de K, Goldschmidt. chimiste, par M, van Aubel, représentant de la phy sique belge. M. van Aubel remercie. M. Lorentz parle ensuite des subsides à accorder par le C.S. pour des recherches faites à l’étranger. Il rend compte d ’une visite que lui a faite récemment P. Tassel. pour lui expos'er l ’impossibilité dans laquelle se trouve l ’Institut de distribuer ces subsides comme par le passé, à cause de la dépréciation de la valeur de l ’argent et de l ’augmentation énorme du prix des instru ments; dans ces conditions les sommes accordées avant la guerre ne Lu constitueraient plus que des subventions dérisoires. Pour ne pas perdre, cependant, de vue ce but, qui était une des raisons de la fondation de l ’Institut, H. Lorentz. d'accord avec M. Tassel. pro pose de ne plus accorder de subsides que dans des cas exception nels et de laisser £ ’amasser les revenus des sommes non utilisées, de façon à constituer une réserve, qui éventuellement pourrait être consacrée intégralement au subventionnement de recherches d ’nne importance capitale. \ F. Kcmerlingh Onnes propose de permettre que toutes les ressources soient dépensées en Belgique et de fusionner dans ce but les alinéas 1 et 3 de l'article 17 des nouveaux statuts. M. Tassel est d ’avis qu’on ne doit pas abandonner entièrement l ’idée de subsidier des recherches étrangères. M. Lorentz appuie la ma nière de voir de M. Tassel. qui est conforme aux idées de M. Solvay de sorte que l ’article 17 , tel qu’il est formulé dans les nouveaux statuts, est adopté. M. Lorentz dit que la même dépréciation de la valeur de l'argent fait que le C.S. doit faire aussi des économies sur les Conseils de physique, qui d ’après les statuts se réunissent pério diquement. Alors que jusqu’ici le nombre des participants à ces conseils éÿait indéterminé, les moyens dont dispose l ’Institut l ’obligent à limiter ce nombre, et d ’accord avec M, Tassel M. Lo rentz propose de fixer ce nombre à vingt-cinq au maximum. Ce nombre est accepté par les membres présents, qui sont d ’ailleurs d ’avis qu’une restriction du nombre des partici pants est avantageuse pour le succès de ces petits congrès scienti fiques. Ces dispositions rendent nécessaire une nouvelle révi sion des statuts, révisés en mai 1919 ; un exemplaire déjà modifié dans le sens indiqué est mis entre les mains des membres du C.S. M. Lorentz fait alors remarquer que, puisque l ’octroi de subsides pour des recherches à l’étranger est devenu un objet moins important de l ’activité du C.S., la tâche principale de ce comité sera dorénavant l ’organisation de Conseils de Physique. ’■!. - 3 - ^ l'/o 6 Lorentz pose la question préalable de savoir si à ce point de vue l ’activité du C.S. est justifiée et si ces Conseils de physique ont une utilité réelle. A son avis ils l ’ont; ils constituent, pour les participants à ces conseils, un encouragement dans leurs re cherches et les poussent à des recherches nouvelles. Il cite comme exemple l’article de Henri Poincaré sur les quanta, écrit après la réunion du premier conseil de physique. M. Rutherford, invité à donner son avis, pense que les congrès internationaux ordinaires sont trop grands pour être vraiment fructueux et que c’est dans les congrès où le nombre de participants est petit qu’on fait de la bonne besogne. C ’est pour delà que les congrès organisés par M. Solvay. uniques en leur genre^ sont éminemment utiles et M. Rutherford rappelle que la 1ère réu nion surtout, où le nombre de participants était pl|ts petit que dans la 2e, eut d'excellents résultats. Il aimerait voir la Suède, la Norvège, le Danemark, la Suisse et les Etats-Unis représentés dans la prochaine réunion. Mme Curie et les autres membres du comité appuient la manière de voir de 7!M. Lorentz et Rutherford; tous dont d ’avis que les réunions doivent être continuées. M. Brillouin désire que les conseils de physique ne soient constitués que par des savants ayant travaillé ou réfléchi à un même sujet, qu’on prenne donc les spécialistes dans chaque question, quitte à choisir ces questions de façon k établir un roulement. M* Kanerlingh Onnes ayant émis l’avis qu’on ne doit pas songer exclusivement aux spécialistes du moment, mais qu’il serait bon d ’intéresser à certaines questions des savants éminents qui ne s’en sont pas encore occupés et qui pourraient cependant aider à les résoudre, M. Brillouin dit qu’il ne s’y oppose pas, mais qu’il demande simplement que le choix des participants aux réunions soit guidé par des considérations d ’ordre scientifique et non d ’ordre honorifique. M. Lorentz dit qu’il est heureux d ’avoir fait ce petit interrogation, qui lui a donné la certitude de suivre une bonne voie. Il y aura donc des Conseils de Physique. Mais à quels inter- ESPr# - 5 - valles de temps? c’est-à- dire quelle sera l’unité de temps sur la quelle seront basés les changements périodiques dans le C.S., changements qui, d ’après les statuts, sont liés aux dates des Con seils, M. Lorentz pense que les réunions ne peuvent pas se faire dans des délais plus courts que 3 ans. Les membres du C.S. sont du même avis. M, Tassel fait d ’ailleurs remarquer que les ressources de l ’institut ne permet traient pas des réunions plus fréquentes. M. jSrillouin ayant de mandé ce qu’on derait, si une découverte inattendue et particu lièrement importante rendait désirable une réunion du Conseil à bref délai, M. Tassel répond que dans ces circonstances on pourrait prendre des mesures spéciales pour avancer les réunions, quitte à allonger l ’intervalle précédent la réunion suivante. M, Tassel propose de ne pas introduire le délai fixe de 3 ans dans les statuts, mais de laisser le texte existant, qui permet une grande élasticité dans la fixation des dates des réu nions et laisse le président libre de convoquer le C.S» quand il le juge nécessaire. M, Lorentz». la périodicité de trois années en moyenne est donc acceptée en principe sans être inscrite dans les statuts, La première réunion ne peut pas encore se faire cette année, mais il est désirable qu'elle ait lieu l'année prochaine. A quelle date? Après une courte discussion, la date de l ’arrivée à Bruxelles des participants au Conseil est fixée au jeudi 31 mars 1921. M, Lorentz.après avoir posé la question de savoir quels seront les sujets à traiter dans cette réunion du Conseil, rappelle que dans leurs lettres MM. Righi et Bragg ont exprimé un avis à ce sujet. M. Righi voudrait voir discuter les bases ex périmentales de la théorie de la relativité et désirerait qu’on invitât M. Levi-Gività. M. Bragg. au contraire, n ’est pas favo rable à une discussion du problème de la relativité, mais voudrait voir mettre à l ’ordre du jour la structure des molécules, des a- tomes et du noyau atomique, ainsi que l ’origine du magnétisme. Il désirerait voir inviter des représentants des Etats-Unis, qui ont £ S P § ÿi L wjok tant fait au point de vue expérimental pour élucider ces questions. Mme Curie est d ’avis que le problème de la relativité peut attendre, qu’il ne soulève aucune question dont la solution est pressante et que la discussion porterait uniquement sur des questions de sentiment, de facilité plus ou moins grande de con ception. Dans la théorie moléculaire, au contraire, il y a à dis cuter des questions conduisant à un travail immédiat; dans la question de l'application des quanta, en particulier, il y a à combler un gouffre entre la théorie et la logique. M. Dorentz aussi est d'avis que la discussion sur le problème de la relativité ne s’impose pas. La seule question à discuter dans la théorie de la relativité et de la gravitation est celle du déplacement des raies spectrales; mais cette question a le temps d ’attendre. Mme Curie et M# Brillouin sont d ’avis que les discus sions sur la relativité seraient longues et confuses et insistent sur la nécessité de l ’examen des théories moléculaires. M 0 Kamerlingh Onnes aussi pense que le problème de la relativité est trop abstrait pour être traité dans une réunion du Conseil de Physique. Il propose de prendre le magnétisme comme centre des discussions; cela aurait en même temps l ’avantage qu’on ne serait pas obligé d ’inviter des représentants de l ’Allemagne, où l ’on s’est moins occupé de cette gestion, alors qu’une pareille invitation serait scientifiquement nécessaire dans la discussion des autres question, bien que pratiquement impossible pour le mo ment. M. Kutherford dit qu’il serait désirable de choisir des sujets intéressant à la fois des physiciens expérimentateurs et des physiciens mathématiciens; les deux groupes pourraient alors s’entr’aider. Il serait possible de combiner quelques questions. Dans le rayonnement il y aurait à combler l’abîme entre les radia tions à grande et â petite longueurs d ’onde,qui semblent suivre des lois différents. Il y a ensuite les électrons; peuvent-ils ex pliquer le magnétisme. Puis viennent les applications diverses de la théorie des électrons et le rôle que les électrons jouent dans le rayonnement. ESP@< L 11/06 - 6 - - 7 - Mm® Curie pense Que cela ferait un ensemble très co hérent. :I. Brillouin dit qu’il faudrait se limiter dans le détail de façon à ne pas faire double-emploi avec de précédentes réunions. M. Lorentz; Les électrons formeraient donc le centre de la discussion. Pourquoi tantôt rayonnent-ils, tantôt ne rayon nent-ils pas? Comment interviennent-ils dans le magnétisme; pour quoi y-a-t-il antagonisme entre les résultats de Beck et Einstein - de Haas? Puis il y a les électrons dans les métaux (Tolman). puis Barnett. le magnétisme par rotation; puis les électrons dans les atomes; pourquoi ne peuvent-ils pas se mouvoir que d ’une seule ma nière. Mais on ne parlerait pas des spectres compliqués, ni des di vers modèles d ’atomes. Il y a aussi les recherches de Richardson, les courants thermo-ioniques. Mme Curie pense que la bibliographie relative aux cou rants thermo-ioniques est trop étendue et que cette question n ’est pas très passionnante. M. Lorentz propose alors quelques noms; la liste qu’il donne est complétée peu à peu par les autres membres du^C.S. Cette liste servira au choixNdéfinitif des participants à la prochaine réunion, choix qui sera arrêté dans la 2 ’ séance, qui aurait lieu le lendemain matin à 10 heures. La séance est levée à 5 heures. Séance du mercredi 31 mars 1920. La séance est ouverte à 10 heures matin. A part M. Tassel, les mêmes personnes y assistèrent. M. Lorentz annonce que Mme Curie et M. Rutherford se sont occupés d ’élaborer un programme. Le titre serait; électrons - atomes - radiations. Le sujet serait réparti en 4 chapitres; il y \ aurait donc 4 rapports, dont la discussion prendrait peut-être 5 séances, et on réserverait un jour pour une discussion finale. On se met d ’accord sur la division suivante; Rapport 1 ; théorie classique des électrons; son application à la théorie du rayonnement; émission et absorption; ESP@* L ujoé portée et limite® de la théorie. Rapport 2a: t Rapport 21° : Rapport 3: Rapport 4a : Rapport 4 -h. structure de l'atome; charge et constitution du noyau, isotopes. intervention de la théorie des quanta; relation d 'Einstein. théorie de Bohr des très; méthodes pour arriver à la connaissance de l'arrangement des électrons dans l ’atome. les électrons et le magnétisme; effets gyroscopiques tentatives d'explication du para- et du diamagné tisme; magnétisme aux très basses températures.* M. Lorentz dit que l'idée générale serait de se limi ter aux principes et de ne pas se perdre dans les détails. Mme Curie insiste sur ce que les rapports soient brefs. M. Kamerlingh Onnes pense que les rédacteurs des rapports devront se mettre en rapport avec le président, qui uniformisera le tout comme rédac teur général. M. Lorentz assure qu'il donnera des renseignements aux rapporteurs indiqués et qu'il leurs demandera de fournir leurs rapports quelques temps â l'avance. M. Kanerlingh Onnes dit que les rapports devront mettre en lumière chaque question et les difficultés qu’elle présente. M. Rutherford pense que chaque rap port devrait p<brc«oir ^tre lu en 1 heure. I. Brillouin dit que chaque rapport doit nettement séoarer l'acquis et le douteux. Mme Curie propose qu'après la lecture de chaque rap port on accorde un temps déterminé à la discussion, qu'on laisse ensuite quelque temps pour la réflexion, puis qu'on reprenne la discussion pour résumer l'idée que le Conseil s’est faite de la question et en tirer des conclusions. M* Lorentz propose de répartir la journée en 2 séances, la seconde étant la plus courte. On passe ensuite au choix des rapporteurs; auprès un échange de vues sur les noms les plus indi qués on s'arrête au choix suivant: JESPB* - 9 - Rapport 1; reapporteur Lorentz 2 a Rutherford 2b : de Broglie 3: Bohr 4a: Einstein ou tien Richardson ou de Haas 4b.* • Rainerlingh < Onnes ou Langevin On décide de ne pas indiquer de suppléants. M. Lorentz se charge de s’adresser aux rapporteurs en léans du mois. On arrete ensuite la liste suivante des participants au prochain Conseil, classés par pays. » Grande Bretagne France Scandinavie Hollande Rutherford lime Curie Bohr Kamerlingh Onnes W.H. Bragg Brillouin Knud s en Lorentz Richardson Langevin Vegard W.J. de Haas ou J eans de Broglie Si egbahn Z e eman J.J. Thomson Perrin Ehrenfest Barkla . Weiss Larmer Itali e Belgique Suisse Amérique Righi van Autel Einstein Millikan On y ajoute en réserve les noms suivants*. Vegard ou Siegbahn, Mc Lennan, Fabry, Cotton, Keesom, Léon Bril louin, Barnett, W.L. Bragg, Hagaoka, Henriot. M. Lorentz rappelle que M. Solvay a le droit d'indiquer deux personnes pouvant assister aux réunions; elle*ne doivent pas compter parmi les participants. Il propose d ’accorder aussij-èe droit de participation aux réunions à M. Verschaffelt; cette pro position est adoptée; M. Verschaffelt. remercie. M. Kamerlingh Onnes demande ce qu’on ferait dans le cas où un savant étranger, venant de loin, était de passage en Europe à l’époque de la réunion du Conseil de physique. L'assemblée décide' qu’on pourrait l ’inviter simplement à participer à la réunion d ’une façon non-officielle. ; E S P gà L11I06 ' La séance est levée à 12 heures
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[Inconnu], “[Lettre à M. Curie]”, 1920-06-29, École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris. Bibliothèque, L11/06. Consulté le 16 juin 2025, https://bibnum.explore.psl.eu/s/psl/ark:/18469/1v80
À propos
Lettre dactylographiée, probablement adressée à Marie Curie, accompagnée d'une page intitulée Liste des membres du Comité scientifique de l'Institut international de Physique Solvay Avril 1920 et du procès-verbal de la réunion du Comité scientifique du 30 mars 1920. Au papier carbone. Perforée.
Notice
Créateur
[Inconnu]
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Contributeur
Curie, Marie (1867-1934) (1867-1934)
Date
1920-06-29
Type
Document dactylographié
Format
Feuillets libres, 21,5 x 34,3 cm
Langue
fre
Sujet
Physique
Administration
Organisation
Compte-rendu
Institut Solvay
Couverture spatiale
Europe
Couverture temporelle
1901-2000
Relation
Est une partie de
Fonds Paul Langevin
Source
École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris. Bibliothèque
L11/06
Droits
Domaine public
Détenteurs des droits / Numérisation
École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris
Université PSL
Identifiant
ark:/18469/1v80
Couverture
20e siècle, Europe