L’unité du volontaire et de

l’involontaire comme idéelimite
[présentation des arguments et exposé
suivi d’une discussion avec É. Bréhier et
d’autres]
IIA28, in Bulletin de la Société française de Philosophie,
45/1, 1951, 3-29

© Fonds Ricœur

Note éditoriale

Le 25 novembre 1950, Ricœur présente à la Société française de
Philosophie les grandes lignes de sa phénoménologie de la volonté,
développées dans
sa thèse
doctorat
Le Volontaire et
© Comité
éditorialde
du Fonds
Ricœur

l'Involontaire, soutenue quelques mois plus tôt (29 avril). La
publication de la conférence est précédée d'une synthèse et suivie
du compte rendu de la séance.
Dans sa conférence, Ricœur commence par postuler que la
description de la réciprocité entre le volontaire et l'involontaire, qui
se manifeste au niveau de l'action, permet d’éclairer sous un autre
jour l'unité et la dualité de l'homme. Il rappelle que son intention
fondamentale est de réintégrer la conscience dans le corps et le
corps dans la conscience en opposition ouverte au dualisme issu
des attitudes de la conscience. Il expliquera les trois moments que
sa pensée suit pour arriver à la compréhension de cette réciprocité.
Le premier moment consiste à présenter les aspects réflexifs du
vouloir, à partir d’une réflexion sur la décision, le mouvement
volontaire et le consentement. Le second mouvement cherche à
ressaisir le sens de la vie involontaire dans ce monde de l’action à
partir d'un horizon de compréhension qui échappe à l'explication
naturaliste. Enfin, le troisième mouvement cherche la synthèse
entre les deux précédents et nous met face à l'idée-limite de l'unité
de la personne humaine. Il conclura en mettant l'accent sur le fait
que c'est l'activité et la réceptivité, propres à la liberté humaine,
qui manifestent la fine déchirure qui la traverse et qui font de cette
unité une idée-limite.
Cette conférence permet de mettre en lumière l'importance et le
rôle que l'idée-limite de l'unité de la personne humaine joue dans
le projet de philosophie de la volonté de Ricœur. Ce texte, lu
conjointement avec sa conférence « Méthodes et tâches d'une
phénoménologie de la volonté », offre une bonne introduction à la
lecture de sa thèse de doctorat, puisqu'il en présente une lecture
synthétique de la même et exprime clairement les préoccupations
fondamentales de sa quête.
(Ana Lucia Montoya, pour le Fonds Ricœur)
Mots-clés : Thèse ; idée-limite ;
dualisme ; unité ; réciprocité.

volontaire ;

involontaire ;

Résumé : Ce texte présente à la Société française de Philosophie
les grandes lignes de sa phénoménologie de la volonté. Cette
conférence, qui est précédée d'une synthèse et suivie du compte
rendu de la séance, met en évidence l'importance et le rôle que
joue l'idée-limite de l'unité de la personne humaine dans son projet
de philosophie de la volonté.
Rubrique : Autour du Volontaire et l’involontaire & de Finitude et
culpabilité (1948-1965)
Note éditoriale

Le 25 novembre 1950, Ricœur présente à la Société française de
Philosophie les grandes lignes de sa phénoménologie de la volonté,
développées dans sa thèse de doctorat Le Volontaire et



religieu










L’unité du volontaire et de
l’involontaire comme idée-
limite



[présentation des arguments et exposé
suivi d’une discussion avec É. Bréhier et
d’autres]


IIA28, in Bulletin de la Société française de Philosophie,
45/1, 1951, 3-29




© Fonds Ricœur













© Comité éditorial du Fonds Ricœur








l'Involontaire, soutenue quelques mois plus tôt (29 avril). La
publication de la conférence est précédée d'une synthèse et suivie
du compte rendu de la séance.
Dans sa conférence, Ricœur commence par postuler que la
description de la réciprocité entre le volontaire et l'involontaire, qui
se manifeste au niveau de l'action, permet d’éclairer sous un autre
jour l'unité et la dualité de l'homme. Il rappelle que son intention
fondamentale est de réintégrer la conscience dans le corps et le
corps dans la conscience en opposition ouverte au dualisme issu
des attitudes de la conscience. Il expliquera les trois moments que
sa pensée suit pour arriver à la compréhension de cette réciprocité.
Le premier moment consiste à présenter les aspects réflexifs du
vouloir, à partir d’une réflexion sur la décision, le mouvement
volontaire et le consentement. Le second mouvement cherche à
ressaisir le sens de la vie involontaire dans ce monde de l’action à
partir d'un horizon de compréhension qui échappe à l'explication
naturaliste. Enfin, le troisième mouvement cherche la synthèse
entre les deux précédents et nous met face à l'idée-limite de l'unité
de la personne humaine. Il conclura en mettant l'accent sur le fait
que c'est l'activité et la réceptivité, propres à la liberté humaine,
qui manifestent la fine déchirure qui la traverse et qui font de cette
unité une idée-limite.
Cette conférence permet de mettre en lumière l'importance et le
rôle que l'idée-limite de l'unité de la personne humaine joue dans
le projet de philosophie de la volonté de Ricœur. Ce texte, lu
conjointement avec sa conférence « Méthodes et tâches d'une
phénoménologie de la volonté », offre une bonne introduction à la
lecture de sa thèse de doctorat, puisqu'il en présente une lecture
synthétique de la même et exprime clairement les préoccupations
fondamentales de sa quête.

(Ana Lucia Montoya, pour le Fonds Ricœur)

Mots-clés : Thèse ; idée-limite ; volontaire ; involontaire ;
dualisme ; unité ; réciprocité.



Résumé : Ce texte présente à la Société française de Philosophie
les grandes lignes de sa phénoménologie de la volonté. Cette
conférence, qui est précédée d'une synthèse et suivie du compte
rendu de la séance, met en évidence l'importance et le rôle que
joue l'idée-limite de l'unité de la personne humaine dans son projet
de philosophie de la volonté.

Rubrique : Autour du Volontaire et l’involontaire & de Finitude et
culpabilité (1948-1965)
Note éditoriale Le 25 novembre 1950, Ricœur présente à la Société française de Philosophie les grandes lignes de sa phénoménologie de la volonté, développées dans sa thèse de doctorat Le Volontaire et religieu L’unité du volontaire et de l’involontaire comme idée- limite [présentation des arguments et exposé suivi d’une discussion avec É. Bréhier et d’autres] IIA28, in Bulletin de la Société française de Philosophie , 45/1, 1951, 3-29 © Fonds Ricœur © Comité éditorial du Fonds Ricœur l'Involontaire , soutenue quelques mois plus tôt (29 avril). La publication de la conférence est précédée d'une synthèse et suivie du compte rendu de la séance. Dans sa conférence, Ricœur commence par postuler que la description de la réciprocité entre le volontaire et l'involontaire, qui se manifeste au niveau de l'action, permet d’éclairer sous un autre jour l'unité et la dualité de l'homme. Il rappelle que son intention fondamentale est de réintégrer la conscience dans le corps et le corps dans la conscience en opposition ouverte au dualisme issu des attitudes de la conscience. Il expliquera les trois moments que sa pensée suit pour arriver à la compréhension de cette réciprocité. Le premier moment consiste à présenter les aspects réflexifs du vouloir, à partir d’une réflexion sur la décision, le mouvement volontaire et le consentement. Le second mouvement cherche à ressaisir le sens de la vie involontaire dans ce monde de l’action à partir d'un horizon de compréhension qui échappe à l'explication naturaliste. Enfin, le troisième mouvement cherche la synthèse entre les deux précédents et nous met face à l'idée-limite de l'unité de la personne humaine. Il conclura en mettant l'accent sur le fait que c'est l'activité et la réceptivité, propres à la liberté humaine, qui manifestent la fine déchirure qui la traverse et qui font de cette unité une idée-limite. Cette conférence permet de mettre en lumière l'importance et le rôle que l'idée-limite de l'unité de la personne humaine joue dans le projet de philosophie de la volonté de Ricœur. Ce texte, lu conjointement avec sa conférence « Méthodes et tâches d'une phénoménologie de la volonté », offre une bonne introduction à la lecture de sa thèse de doctorat, puisqu'il en présente une lecture synthétique de la même et exprime clairement les préoccupations fondamentales de sa quête. (Ana Lucia Montoya, pour le Fonds Ricœur) Mots-clés : Thèse ; idée-limite ; volontaire ; involontaire ; dualisme ; unité ; réciprocité. Résumé : Ce texte présente à la Société française de Philosophie les grandes lignes de sa phénoménologie de la volonté. Cette conférence, qui est précédée d'une synthèse et suivie du compte rendu de la séance, met en évidence l'importance et le rôle que joue l'idée-limite de l'unité de la personne humaine dans son projet de philosophie de la volonté. Rubrique : Autour du Volontaire et l’involontaire & de Finitude et culpabilité (1948-1965)