Première antichambre funéraire. Recto du battant est de la première porte

Wang-Toutain, Françoise et De Domenico, Francesca, “Première antichambre funéraire. Recto du battant est de la première porte”, 2017, QIAN-AC1PE. Consulté le 8 oct. 2024, https://bibnum.explore.psl.eu/s/qianlong/ark:/18469/2pbv3

À propos

Relevé graphique du décor du battant est de la première porte de la tombe de Qianlong.

Notice

Titre alternatif
Porte Bodhisattva Manjusri
Auteur
Wang-Toutain, Françoise
De Domenico, Francesca
Date
2017
Format
Restitution 2D
Couverture spatiale
Zunhua 尊化, province du Hebei, Chine
Couverture temporelle
1743/1750
Sujet
Architecture
Décor funéraire
Qianlong, Empereur mandchou (1711-1799]
Bouddhisme
Source
QIAN-AC1PE
Droits
Droits réservés
Identifiant
ark:/18469/2pbv3

Description :

Ce battant mesure environ 3 m de haut sur 1,5 m de large. Il a une épaisseur de 19 cm et pèse plus de 600 kg.
Les bords sont ornés d'une frise de végétaux entrelacés. Au centre, sur un immense lotus émergeant d'un lotus, se dresse le Bodhisattva Mañjuśrī qui a une hauteur d'environ 1,5 m. Il porte la coiffe à cinq branches, chacune étant ornementées d'un lotus. Son chignon est également orné de cette fleur. Une gerbe de joyaux précieux est figurée au sommet de son aura. Il est vêtu des atours et ornements des princes indiens caractéristiques des bodhisattvas, notamment de grandes boucles d’oreilles et différents bijoux.
Les deux mains du Bodhisattva sont réunies au niveau du cœur et font le mudrā de l’enseignement (ou mise en mouvement de la roue de la Loi) (skt. dharma cakra mudrā). Chaque main tient la tige du lotus qui s'épanouit au-dessus de l'épaule correspondante. Sur le lotus de l'épaule droite se dresse une épée, symbolisant la sagesse qui tranche l’ignorance. Sur le lotus de l’épaule gauche est figuré un livre de format indien (skt. pothi) contenant des enseignements relatifs à la sagesse.
Au milieu de la bordure gauche de la porte, on distingue un animal mythique à cornes (une sorte de dragon) tenant dans sa mâchoire des anneaux stylisés. Ce motif est inspiré des poignées des grandes portes des palais impériaux, comme par exemple celles de la Cité interdite.
Remarque : Le verso de la porte n'est pas visible actuellement car la porte est plaquée contre le mur est de cette antichambre. D'après une photo prise au moment de l'ouverture, les huit syllabes d'une dhāraṇī sont gravées en écriture lantsa sur une colonne au centre de ce panneau dont le pourtour est orné d'une frise de végétaux entrelacés. Pour l'identification, cf. Françoise Wang-Toutain, Le décor de la tombe de l'empereur mandchou Qianlong : r. 1735-1796, Paris : IET-Collège de France, 2018, p. 438.

Relation :

Pour des portes similaires, cf. QIAN-AC2, QIAN-AC3 et QIAN-C3.

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Décor de la tombe de l'empereur Qianlong

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